Moult mots manuscrits instinctifs griffonnés, raturés, biffés, ou soignés. Des dessins aussi.

Sur un bout de nappe en papier lors d’un repas de famille, sur la porte ou les murs d’une maison familiale jusqu’à son adolescence en chantier ; ou bien ordonnés dans des cahiers… Isabelle écrit, raconte, invente…Puis larvera ses proses au fond de ses tiroirs entre au revoir à son enfant intérieur, et nouveaux devoirs chronophages adultes.

Quarante ans: l’éveil !

Pendant son cursus en écoles d’arts dramatique, sa plume ressurgit. Entre évidence et nécessité. Écrire pour nourrir ses cours, écrire pour s’amuser, écrire en exutoire, écrire pour mettre des mots sur ses maux…

D’abord un souvenir d’enfance pour alimenter un exercice de cours, qu’elle titra « Évanouissement », puis d’autres suivirent jusqu’à ce qu’elle ait l’idée d’en écrire autant que ce que l’alphabet comptait de lettres.

« Quid’âme, ou l’Isabécédaire » était né. (Parution chez 7 Écrit Éditions en 2013 / Réédition chez Sydney Laurent Éditions en 2021)

Sa muse continua de lui chuchoter à l’oreille !

D’une part portée par l’idée que lorsqu’on débute en tant que comédienne, mieux vaut initier ses propres projets plutôt que d’attendre que l’on vienne vous en proposer ; et d’autre part inspirée par une camarade de cours en qui elle reconnaissait sa fille spirituelle. Ainsi mit – elle au monde sa pièce « Souffleuses d’Elle » (dont elle sera in fine également une des interprètes et co-metteur en scène), Il y est question de maternité, d’enfantement, de questionnement quant au sens de la naissance d’une vie ; de « mise au monde » ; ses raisons ; sa part de maîtrise et contrôle ; et sa part innée, assujettie et providentielle.
Quelques années plus tard, elle reprit son synopsis, et en tira son roman « La position de la lune » (Parution chez Sydney Laurent Éditions en 2020).

Parallèlement, Isabelle écrivait et interprétait des sketches de sa composition dans le cadre de ses cours et spectacles collégiaux de café-théâtre, jusqu’à ce qu’une scène ouverte lui commande une heure de spectacle. C’est ainsi que son one « Cuisine interne » vit le jour.

À noter également « Art’Mony ». Un spectacle de saynètes issues du répertoire contemporain et classique, ainsi que de sa propre création ; mettant en scène ses camarades des cours Jean Périmony ; dans le cadre d’un recueil de fonds pour un voyage culturel d’élèves en histoire de l’art.